Julien, Directeur de l’association

Julien, Directeur de l'association Poésie des Savoir faire

Julien, Directeur de l’association, comment le décrire ? C’est une pile électrique qui regorge d’idées et qui aime relever les défis. Quelque peu têtu mais très à l’écoute, il est à cheval sur la bienveillance. On peut dire qu’il a su convaincre la petite bande de départ de se lancer dans cette aventure passionnante.

PdSF : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Julien : Je suis directeur et fondateur de l’association Poésie des Savoir-faire. Je suis garant des valeurs de l’association et de l’application de l’holacratie qui la régie.

PdSF : Pourquoi as-tu créé l’association ?

J : On a créé l’association à 3 artisans et 2 non artisans pour tenter de casser les codes, généralement élitismes, qui bordent les savoir-faire d’excellence et pour mutualiser les moyens et les savoirs. On a surtout souhaité mettre les valeurs humaines au centre de nos projets au delà de la qualité des créations où de l’image. On était convaincu (et on l’est toujours) que l’humilité permet de progresser, que la bienveillance donne l’assurance et la confiance nécessaire pour prendre le risque de voir plus loin et le partage donne accès à plus d’outils, de connaissances, de soutiens, d’idée, etc.

PdSF : Quel est ton rôle dans l’asso aujourd’hui ? Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

J : Je suis référent des finances, de la politique, et garant des valeurs. Je m’occupe de faire évoluer l’association, d’accompagner, avec d’autres, les adhérents dans leurs projets individuels et collectifs. Je suis également en relation avec les partenaires institutionnels ou privés et les mécènes. Je contribue a monter des projets pédagogiques et scénographique. Je fais beaucoup de choses différentes et j’adore ça ! Même si c’est énergivore et chronophage.

PdSF : Comment vois-tu l’association dans 5 ans ?

J : En fin de saison, on fait un prévisionnel d’activités pour l’année à venir et on a toujours été surpris de voir que l’évolution dépasse tout attente. Donc dans 5 ans ? Hummm… Un truc énorme ! Ou un truc qui n’existe plus. Mais je regarde vers un truc énorme hein ! Allez on y va !

PdSF : Quel est ton plus gros challenge ?

J : C’est de rester déstressé au quotidien, face à la personne un peu compliqué du moment, face à l’argent qui sort, l’argent qui rentre, face aux retournements de situation, les projets qui voient trop petit, les projets qui deviennent trop gros… Le gros challenge c’est d’être positif et souriant tous les jours et pour l’instant (je croise doigts de mains et doigts de pieds) c’est cool

PdSF : En plus d’être l’un des piliers de l’association, tu es également ennoblisseur de palettes, en quoi ça consiste ?

J : Très simple, je récupère des palettes, je les coupes, les rabottes, je les ponces, je les assembles… Et j’en fait des objets en tout genres de plus petit au plus gros, du plus brut au plus raffiné.

PdSF : Quelle personnalité t’inspire le plus ?

J : Mon père, la force tranquille, observateur, sans jugement mais avec les analyses et les mots justes à chaque situation.

PdSF : Si tu devais te réincarner en animal. Lequel choisirais-tu ?

J : Le dindon ! C’est nul mais quand un truc me vient direct en tête c’est que ça doit sortir

PdSF : J’ai aussi entendu dire que tu étais intermittent du spectacle, peux-tu nous en dire plus ?

J : Une longue histoire avec d’abord la musique, les concerts, les albums puis le travail du son, pour finir régisseur son dans un théâtre. Je continue quelques jours par mois parce que j’aime bien et parce que ça me permet d’avoir le statut d’intermittent sans lequel je devrait être salarié de l’association : impossible pour le moment.

PdSF : As-tu un conseil à donner aux personnes qui souhaitent se lancer dans l’artisanat ?

J : Faire ce qu’on aime n’a pas de prix ! Brisez les barrières entre loisirs et travail. Cette fausse croyance : Le travail est pour manger et le loisirs pour s’amuser, qu’on ne peut pas mélanger les deux, jetez la au feu et Jetez vous à l’eau mais ne perdez jamais de vue qu’on a rien sans rien. Acceptez l’ascenseur émotionnel. Acceptez de vous tromper de cible, de moment ou de produits. Ne cédez pas aux peurs ni aux certitudes, prenez des risques. Et si vous voulez mon avis : On s’en sort beaucoup mieux à plusieurs… Si on ne pense pas qu’à soi.

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