Alicia, Photographe

Alicia, c’est la photographe de l’association, mais pas que ! Elle crée les visuels et les vidéos pour la communication. La permanente au Lieu, c’est elle.

Sa disponibilité et sa polyvalence font d’elle un atout précieux pour notre équipe. Le soleil de Poésie des Savoir-faire !

Poésie des Savoir Faire : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Alicia : Hello ! Je m’appelle Alicia et je suis photographe. Je fais aussi de la gravure sur verre et je prends part aux projets de l’association comme beaucoup d’entre nous, de plein de manières différentes.

PdSF : Pourquoi as-tu rejoint l’association ?

A. : On s’est trouvés et on s’est bien entendus assez immédiatement, donc dans ce genre de contexte, les choses se font plus naturellement. J’ai senti que je pourrais y évoluer aux côtés de gens cool avec des personnalités variées et complémentaires. On se soutient et on se sent moins seule, on décide de vivre avec l’énergie du groupe, et on s’enthousiasme ensemble ! Ça nous permet aussi de collaborer, de mutualiser notre matériel, nos bagages, nos compétences et de créer ensemble de nouveaux projets au fil du temps.

PdSF : Quel est ton rôle dans l’association aujourd’hui ? Quelles sont tes principales missions au quotidien ?

A. : Alors c’est ça que j’aime dans les projets organiques et humains comme celui de l’asso, c’est que, niveau rôles, on expérimente plein de choses ! De mon côté, je suis surtout une sorte de chargée de communication, et je gère surtout la création graphique et le contenu photo / vidéo pour les réseaux sociaux. On a des rôles bien différents et complémentaires avec mes collègues du groupe communication 🙂 Par ailleurs, étant souvent au Lieu, je réponds au téléphone, je renseigne des gens, je fais un peu de coordination, comme on dit.

PdSF : Pourquoi as-tu choisi d’être photographe ?

A. : J’ai toujours eu un attrait pour les choses gracieuses et les jolis détails. J’attachais de l’importance à l’esthétique dans à peu près tous les domaines de ma vie. Je pratiquais des sports artistiques, j’essayais d’écrire joliment, de m’améliorer en dessin, etc. À une époque, je prenais en photo toutes sortes de choses un peu incongrues ou absurdes, genre des encombrants disposés de manière supposément aléatoire. Je voulais juste trouver du beau partout et notamment dans les “accidents”, les choses “pas faites exprès”. Je voulais proposer aux gens de voir cette beauté qu’on ne regarde jamais. S’il existait des photos de ces “banalités”, ça les rendait peut-être un peu plus spéciales pour les gens qui ont l’habitude de les ignorer. À côté de ça, la nostalgie fait que je tiens beaucoup à garder des traces et des témoignages du passé, des moments heureux, de quand il fait beau. Faire des photos, c’est notamment se donner la possibilité de garder des images des choses qu’on aime ou qu’on a aimées, en essayant de les montrer telles qu’on les a perçues et appréciées. C’est avoir des témoignages intemporels de la manière dont on veut se souvenir de ces choses.

PdSF : As-tu une anecdote à nous raconter sur ton activité ?

A. : J’aime bien faire des séances photos des créations d’artisan.e.s parce que c’est toujours différent. On change de produit, de matière, de propos, de texture, de dimensions, etc. Alors, à chaque shooting, quand c’est bon, qu’on sait qu’on s’approche d’un résultat qui fonctionne vraiment bien, et on vit ça comme si on redécouvrait l’objet en question. C’est un moment joyeux assez grisant !

PdSF : En plus, d’être photographe tu es graveuse sur verre, peux-tu nous en dire plus ?

A. : Alors, je vous invite plutôt à découvrir la gravure sur verre en vrai, surtout ! J’aime beaucoup cette possibilité accessible de graver des choses qu’on aime ou qui nous font rire dans les objets du quotidien 🙂 J’aime le défi de le réaliser des commandes, discuter avec des gens pour trouver la meilleure idée cadeau pour leurs proches.

PdSF : Donnes-tu des ateliers et si oui, lesquels ?

A. : Oui ! Je propose des ateliers de découverte du mode manuel sur appareils photo numériques de type réflexe et hybride, et des ateliers de gravure sur verre, évidemment !

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PdSF : Quel est ton incroyable talent ?

A. : Je sais faire le bruit de la chantilly qui sort d’une bombe de chantilly / d’un siphon… Un peu abstrait dit comme ça, mais apparemment, je le fais bien.

PdSF : Si tu devais te réincarner en animal. Lequel choisirais-tu ?

A. : Peut-être un oiseau pour voler, ou un chat parce que c’est gracieux et très agile. Mais je préfèrerai un herbivore donc peut-être une girafe. Elles ont un regard de ouf, les girafes <3 Et niveau port de tête, on peut difficilement rivaliser !

PdSF : Où peut-on te retrouver ? (réseaux, site, atelier, marchés, expos…)

A. : En virtuel, j’ai juste un Instagram que j’essaie de faire vivre occasionnellement. Et en vrai, c’est au Lieu de l’association à Pontoise, essentiellement, sinon sur des événements avec Poésie des Savoir-faire.

PdSF : As-tu un conseil pour se lancer dans l’artisanat ?

A. : J’ai quelques idées :

Déjà, j’inciterai à échanger avec des artisan.e.s pour avoir un aperçu de ce que ça peut être au quotidien. Ça peut permettre d’essayer de projeter plus concrètement ce que la vie d’artisan.e peut impliquer. Pour cela, vous pouvez venir au Lieu à Pontoise, ou nous rencontrer lors d’événements, par exemple.

Et sinon, il y a un écueil dans lequel nous sommes beaucoup à tomber, c’est celui de mêler notre valeur ou notre estime de nous à ce que l’on fait. Ça fait que certaines critiques constructives peuvent être mal reçues parce qu’on a pas coupé le cordon avec ce que l’on crée. Ce que l’on crée nous appartient entièrement pendant la réalisation, mais une fois qu’on l’expose à la vue de tous, il ne faut pas perdre confiance en soi parce qu’on a pas écoulé tout son stock en une matinée, ou parce qu’on ne poste pas dix fois par semaine sur Instagram. Proposer les bonnes créations au bon prix, aux bonnes personnes et de la bonne manière, via les bons canaux de distribution et de diffusion etc, c’est souvent loin d’être évident et rapide. C’est un processus qui faut accueillir et traverser à son rythme plutôt que de le subir.

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